Portrait
REMOVE, une solution pour répondre aux enjeux de santé publique
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Jeudi 27 janvier, Gérard Eude, conseiller délégué en charge du développement économique de Paris - Vallée de la Marne, s'est rendu à Croissy-Beaubourg pour visiter l'entreprise REMOVE, spécialisée dans le désamiantage, déplombage, curage et la démolition des bâtiments. En présence de Raymonde Juretig, maire adjointe à Croissy-Beaubourg et Nathalie Tortrat, conseillère régionale référente du bassin d'emploi de Marne-la-Vallée, ils ont pu découvrir les locaux de cette société en croissance exponentielle.
Un savoir-faire spécifique
Durant plusieurs décennies, il a été massivement utilisé dans de nombreux secteurs, le bâtiment en tête. Matériau isolant et résistant, l'amiante était utilisé – parfois du sol au plafond – pour la construction de bâtiments public et privés. En France, les années 1970 marquent l'apogée de son utilisation, jusqu'en 1997, date de son interdiction dans l'hexagone. Toxiques, les fibres d'amiante peuvent provoquer des maladies respiratoires graves, parfois mortelles, comme des cancers du poumon. Alors, pour désamianter le pays, des entreprises spécialisées fleurissent peu à peu, à l'image de REMOVE.
Fondateur et dirigeant du groupe Remove, Sylvain Gonçalves est un chef d'entreprise investi et passionné. "En à peine six ans d'existence, nous sommes passés de trois collaborateurs au début, à près de 100 aujourd'hui, souligne-t-il, fièrement. Et l'entreprise ne cesse de croître, avec des projets d'expansion et de développement à l'échelle nationale".
Pour contribuer à cet essor, l'entreprise a obtenu une subvention régionale PM'UP Relance, en novembre 2021.
REMOVE maîtrise l'intégralité de la chaîne de retrait de l'amiante et du plomb
Depuis 2016, afin de décontaminer et dépolluer les bâtiments, Remove – retirer, en anglais – intervient pour réaliser des travaux de retrait d'amiante et de plomb. "Nous aspirons à devenir un acteur majeur du marché de la dépollution en France, en servant les intérêts des personnes, des entreprises, des collectivités et de l'environnement", ajoute Sylvain Gonçalves, diplômé en ingénierie civile. En l'espace de quatre ans, REMOVE a déjà réalisé plus de 600 chantiers en France, ce qui représente près de 4 500 tonnes de déchets dangereux.
Une protection maximale
Face aux dangers que représente ce matériau, au nom du principe de précaution, la France a choisi de s'imposer les règles anti-amiante les plus sévères du monde. "Travailler dans ce domaine d'activité est très règlementé par l'État, précise Dalia Mendes, responsable marketing et communication de l'entreprise. Pour procéder au désamiantage sur les chantiers, il est nécessaire d'obtenir une certification.Avant d'intervenir dans une zone amiantée, nos équipes doivent s'équiper de la tête aux pieds, avec des équipements de protection individuel spécifiques à la dépollution".
Au chevet de monuments prestigieux
Récemment certifiée ISO 9001, REMOVE intervient dans la restauration d'édifices historiques. En janvier 2022, ses équipes ont procédé au déplombage de deux escaliers qui mènent jusqu'à la terrasse de l'Arc de triomphe, à Paris.
Parmi ses autres grands chantiers : le déplombage des clôtures du jardin du Luxembourg, des écuries du Roi au château de Versailles, le désamiantage du Grand Palais et de la banque Lazard, à Paris.
Un avenir consolidé
Combien de temps faudra-t-il pour désamianter les bâtiments en France ? "Certaines études estiment qu'il faudra, rien qu'en France, une cinquantaine d'années de travaux pour enlever la totalité de l'amiante utilisée dans les constructions", explique Sylvain Gonçalves. "Pour les générations futures, nous devons tout faire pour que notre planète respire mieux. C'est ce que nous faisons, à notre petite échelle, avec ces chantiers". À l'été 2021, REMOVE a désamianté une vingtaine d'écoles, collèges et lycées en Île-de-France. L'entreprise est aussi intervenue sur des hôpitaux de l'AP-HP.
Lauréate des "Champions de la croissance 2021", distinction qui met sous les projecteurs des entreprises en forte croissance, REMOVE a engendré, en 2021, un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros. Pour 2022, l'entreprise est à nouveau lauréate et son objectif est de dépasser les 13 millions d'euros. "Pour accompagner cette croissance, afin de regrouper les activités techniques, marketing, commerciales et administratives, nous envisageons de nous installer dans un tout nouveau bâtiment, bien plus grand, dans la ZAC de Lamirault, à Croissy-Beaubourg", déclare le dirigeant.
REMOVE
19 Boulevard Georges Bidault, Bât E1 à Croissy-Beaubourg
Tél : 01 64 21 22 68 - www.groupe-remove.com